Maîtrise d’ouvrage :
CHRU Tours
Maîtrise d’œuvre :
Architecte: AIA Architectes
Architecte local: Caraty & Poupart-Lafarge
Urbanisme et Paysage : D&A
Ingénierie TCE + économie : AIA Ingénierie + TPFI (TCE technique)
Expertise environnementale : AIA Environnement
Mission :
Mission complète / mission urbaine plan guide 2040
Surface :
Site : 40 hectares
Nouvel Hôpital Trousseau : 70 000 m²
576 lits et places
Hôpital Pédiatrique : 16 590 m², 138 lits et places
Bâtiment de Biologie : 12 300 m²
Montant des travaux :
72 M€ HT (Nouvel Hôpital Trousseau + parking sous-sol),
42 M€ HT (Nouvel Hôpital Clocheville)
dont espaces publics et jardins (11 M€ ht)
Calendrier :
Concours lauréat octobre 2018
Etape 1 : 2026 (Trousseau)
Etape 2 : 2040 (Clocheville)
Programme :
Schéma directeur, aménagements et constructions nouvelles pour réunir l’ensemble des sites hospitaliers tourangeaux et la faculté de médecine sur un seul site, en deux étapes.
Etape 1 : regroupement de l’ensemble des activités du CHU sur deux sites au lieu de cinq avec un Nouvel hôpital Trousseau ; un nouvel hôpital pédiatrique ; un bâtiment de biologie ; un bâtiment de psychiatrie ; SSR, cancérologie…
Etape 2 : regroupement des activités du CHU et de la Faculté de Médecine sur ce nouveau campus hospitalo-universitaire.
Construit en 1975 « au fond du jardin », à cheval sur les communes de Saint-Avertin et de Chambray-lès-Tours, l’hôpital Trousseau entame la requalification d’un site qui, à terme, accueillera 200 000 m² d’activités du CHU et de la faculté de médecine sur un campus hospitalo-universitaire de 40 hectares. Un grand jardin en marquera l’entrée sur l’Avenue de la République et l’arrêt du futur tramway.
Au-delà d’un campus aux fonctionnalités hospitalières performantes et innovantes, le plan d’urbanisme crée un véritable morceau de ville : un nouveau quartier évolutif très largement planté, faisant la part belle aux modes actifs dans un maillage transversal jusqu’ici impraticable. Préserver les qualités du paysage, intégrer la nature au plus près des parcours sont les ambitions principales de ce projet. L’architecture s’inspire du patrimoine local des jardins et châteaux de la Renaissance. Outre le jardin république, un second parc articule, au nord, le site avec la commune de Saint-Avertin. Un mail planté relie ces espaces majeurs : une grande artère autour de laquelle se déploient îlots et bâtiments. La végétation constitue le fil directeur des aménagements, la respiration vitale nécessaire à la santé et au bien-être.
Le projet urbain se développera sur presque 20 années en deux grandes étapes (2026 et 2040) que des opérations à tiroirs viendront cadencer.