Ce site est le fruit d’une histoire mouvementée, et témoigne des changements qui ont et continuent d’avoir lieu dans la mise en œuvre et notre perception sociale comme environnementale des infrastructures :

• 1962 : Environ 130 ha de réserves foncières (dont une vingtaine à Champigny) pour le projet de liaison autoroutière entre l'A4 et l'A86 (la Voie de Desserte Orientale – dite VDO)
• 1985 : Abandon au profit de la francilienne et réserve foncière conservée pour créer la liaison A4 / RN4 et desservir les ZAE développées entre 1975/95
• 2011 : Adoption du Schéma d’ensemble du réseau de transport du Grand Paris (avec la gare Bry-Villiers—Champigny)
• 2014 : Volonté de l’État d’un projet d’ensemble composé des projets des communes et d’un projet d’infrastructure viaire/TC/modes doux (Altival) qui fait lien. L’EPA Marne rachète les terrains de Villiers à Sucy et met en place le CIN pour coconstruire le projet d’ensemble
• 2018 : Signature du CIN qui vise à travailler avec chaque collectivité et collectivement aux conditions d’urbanisation, notamment à travers des ateliers comme lieux de dialogue entre les signataires du CIN (État, CD94, MGP,  EPT PEMB, EPT GPSEA, EPAMARNE, les communes de Villiers, Champigny, Chennevières, Ormesson, Sucy-en-Brie) et partenaires (SGP, SNCF, IDFm, CCI du Val-de-Marne, EPFIF, SAF du Val-de-Marne, SADEV, Syndicat Marne Vive)
• Mars 2020 : Projet Altival déclaré d’utilité publique
• Mars 2021 : Projet Altival réinterrogé et en débat (proposition de l’abandon du prolongement de la RD10 dans la friche écologique nécessitant une enquête d’utilité publique modificative)
• Mi 2022 : Lancement de la mission plan-guide du "bassin économique et écologique"

Ce site était hier une friche en attente d’un projet d’autoroute ; aujourd’hui un couloir écologique accueillant un pôle de transports métropolitain, et une collection de projets d’aménagement ; et demain ? La nouvelle municipalité de Champigny souhaite redéfinir la cohérence entre les projets, la cohésion entre les acteurs, entre développement économique et écologique.

Plusieurs outils sont construits au service de ces objectifs : un séminaire d’immersion et concertation des techniciens, élus et parties prenantes, une grande maquette comme outil pédagogique au cœur des échanges, des ateliers thématiques de co-construction – en particulier sur la requalification des ZAE existantes.