Maîtrise d’ouvrage : Métropole Européenne de Lille
Missions : Diagnostic paysager et urbain, étude pré-opérationnelle, Maîtrise d’œuvre complète de la voie et des ouvrages d’art.
Surface : 11 km
Durée des études : 2014 – 2023
Livraison : 2023
Equipe : D&A, OGI / ECERP, Rainette / Biotope
Montant des travaux de l’aménagement de la voie : AVP 10M€
La Métropole Européenne de Lille s’est engagée dans le développement d’un réseau de voies vertes permettant de relier en mode doux les grands espaces de nature et de loisirs. Ce réseau a pour objectif l’accessibilité en mode doux des espaces de nature, la création de circuit de promenade en site propre pouvant également servir de liaison domicile/travail, mais également la création et le renforcement des corridors écologiques. Cette nouvelle voie verte sera réalisée sur une ancienne voie de chemin de fer abandonnée depuis les années. Elle s’intègre au réseau européen, national et régional des véloroutes voies vertes en permettant de relier à ses extrémités les voies vertes du Canal de Roubaix (Eurovélo5) et de la Lys (Nationale 32) et ainsi de significativement améliorer le réseau en permettant un bouclage avec la voie verte de la Deûle. Elle va également permettre de rejoindre le Parc du Mont du Ferrain, nouvel espace naturel métropolitain.
Le projet est une piste de 3 m de large en stabilisé ouverte aux piétons (et PMR), cyclistes et cavaliers (pas de véhicules motorisés hors entretien) et disposée sur le ballaste de l’ancienne voie ferrée. La voie sera équipée de mobiliers divers d’agrément (bancs, tables…) ou de sécurité (équipements filtrants aux entrées, clôtures, signalétique…). La voie sera ponctuée au fil du parcours de placettes, aire de jeux ou de repos… Sur les abords de la voie verte, un plan de gestion de la végétation sera mis en place afin de circonscrire le développement de la végétation exotique présente (buddleia, robinier faux acacia et ponctuellement de la renouée du japon), de développer une végétation plus riche (plantations complémentaires d’essences locales), de diversifier les habitats et de conforter l’effet corridor.