Le parcours est jalonné par des espaces publics singuliers, identifiés au grès des programmes : une place dans le quartier de la Grand-Mare, un cours à la Lombardie, le jardin autour de l’église Saint-François d’Assise au Chatelet. 
Lors des travaux, les logements n’étaient alors pas reconstruits. Les aménagements ont permis aux quartiers d’assoir une nouvelle identité, reconnue aujourd’hui par les habitants. Dix ans après sa réalisation, les nouvelles opérations et les réhabilitations ont métamorphosé l’ambiance. 
Si le projet a annoncé les mutations urbaines, il a aussi valorisé un environnement. La conservation des chaussées a permis d’investir sur ce qui se voit : recyclage des enrobés, et pose de bordures granit. Ces matériaux sont encore aujourd’hui bien en place, montrant combien il est utile d’investir sur des matériaux pérennes et adaptés aux contraintes urbaines. Le patrimoine arboré fut conservé et complété par une collection d’arbres à fleurs, notamment une collection de cerisiers, qui annoncent tous les printemps la belle saison.