Labège c’est aujourd’hui « trois villes », comme des plaques urbaines qui se regardent. Trois écritures architecturales, trois ambiances, des publics différents : le village habité, la technopole pour le travail, les achats et le loisir, et la zone d’activité de la Bourgade pour le travail et la mobilité avec la RD16.
La mission de maîtrise d’œuvre urbaine a pour ambition de faire habiter de nouveaux labègeois dans la technopole, en y créant une ville multipolaire, composée de plusieurs quartiers mixtes. Ces quartiers porteront chacun leurs colorations et ambiance singulière, fédérés au sein d’un projet audacieux et rassembleur ancré dans son territoire : celui de Labège, du Sicoval et maintenant de la métropole avec l’arrivée du métro toulousain.
Ces différentes polarités répondront à la notion de ville du quart d’heure, à laquelle la ville de Labège est amenée à se raccrocher avec l’arrivée prochaine du métro. Ce principe consiste dans le cadre du projet urbain à créer une vie de proximité, où l’habitat, les espaces de travail, les commerces, les loisirs, la culture, le sport et le paysage seront accessibles facilement par les futurs habitants, à pied ou à vélo.
Avec son paysage et son patrimoine riche, le projet labègeois se veut rassembleur avec la création d’un parc agro naturel. Ce futur parc, alliant promenade, boucle sportive et agriculture, fera le lien entre les différents quartiers et aura une ambition double : fédérer et nourrir la ville de demain.
La temporalité du projet urbain sera la clé dans le développement de la ville de Labège. Entre arrivée du métro, urbanisme transitoire pour préfigurer les hauts lieux de demain et la création des futurs quartiers, plusieurs présents seront amenés à se phaser sur le long terme.

Pour résumer, faire ville à Labège c’est :

• Transformer trois plaques urbaines morcelées en une ville fédérée

• La géographie comme théâtre de la cohésion urbaine

• Un projet audacieux et rassembleur

• Un temps long = des présents successifs