Maîtrise d’ouvrage :
Conseil Départemental du Var (CG83)
Maîtrise d’œuvre :
Agence Vezzoni, architecte mandataire
D&A, architecture
Hyl, paysagistes
Ing 84, bet structure
Artelia, bet démolition et désamiantage
Adret, bet fluides, thermique et environnement
Exact acoustique, acousticien
8’18’, bet lumière
Cec, économiste
Cerretti, bet vrd
Mission :
Mission complète de maîtrise d'oeuvre
Surface :
3 540 m² sdp
(réhabilitation et extension)
Montant des travaux :
6,5 M€ HT
Calendrier :
PC 2016 > Chantier 2018-2022
Programme :
Bureaux
La démolition de l’hôpital Chalucet intervient dans le cadre du projet du quartier Chalucet. Ce nouveau quartier appelé Cité de la Connaissance et du numérique accueille d’autres programmes dont une médiathèque, une école de commerce et de design, l’ESAD et le Digital Center, les services administratifs du pôle solidarités Ouest Toulonnais du Conseil Départemental du Var et des logements. L’ensemble des espaces publics et paysagers ont été repensés.
Ce site possède des contraintes patrimoniales fortes par la présence de bâtiments inscrits à l’inventaire des Monuments historiques. Les portes 4-5-6, ainsi que la chapelle et son aile attenante y figureront des « vestiges », de mémoire des anciens bâtiments de l’hôpital.
Les Portes 4-5-6 existantes font partie des bâtiments de l’ancien hôpital et sont voisines de la Chapelle, elles sont marquées par une architecture d’ordonnancement similaire : alignement de baies et de trumeaux au rythme régulier, composition symétrique, appuis de baie en maçonnerie marqués, revêtement en enduit de ton pierre, corniche, etc.
Le projet du site Lazare-Carnot accueille les bureaux du Conseil Départemental du Var, réservés à l’administration et ne recevant que peu de public.
Le projet est composé par deux parties : la réhabilitation de bâtiments existants « Portes 4-5-6 » de gabarits R+1 et R+2, situés en limite du périmètre du quartier Chalucet, et une extension neuve sur l’avenue Rageot de la Touche.
Côté Nord sur rue, un socle continu est construit jusqu’au bâtiment existant afin de « tenir » et habiter le tracé de l’espace public par un volume construit. A partir du R+1, une césure sépare l’existant et l’extension en R+4. Le vide créé est alors occupé par un jardin suspendu. Une passerelle au R+2 traverse le jardin pour relier l’existant et l’extension. Côté cour intérieure, ce jardin suspendu se développe en gradin sur deux niveaux pour ouvrir le cœur d’îlot vers l’extérieur.